DE ZACATECAS À GUADALAJARA
ET L'EXTRAORDINAIRE ACCUEIL MEXICAIN 4 JUILLET 2015


Nous sortons tout juste de Zacatekas et nous entrons dans la ville de Guadalupe. Non ce n’est pas là où se situe le pèlerinage de Guadalupe (banlieue de la ville de Mexico), mais l’image de cette vierge de « Guadalupe » est partout que ce soit en statues, fresques, peintures dans les boutiques et même en peluches pour les enfants, sans compter les nombreux tatouages que nous percevons chez les hommes et les femmes.

       


La ville est très agréable. Nous trouvons de nombreux commerces et sur la place centrale les gens aiment flâner. C’est là que se trouve l’église de la vierge de Guadalupe et juste à côtés le musée Virreinal situé dans un ancien monastère franciscain. Il faut dire qu’ici la place de la religion est omniprésente. Aux heures des messes il n’est pas étonnant de voir les églises pleines de pratiquants tous les jous de la semaine.

  


A l’entrée de l’église les jeunes diplômés se font photographier en grande robe noire et toque à pompon, tout à fait semblable aux lauréats des USA. Revenons au musée dans cet admirable monastère (Le covento de Guadalupe), nous y visitons l’une des plus belle collection d’art colonial du Mexique. Le musée renferme notamment les peintures qui ornaient à l’origine le monastère, dont une impressionnante série sur la vie de Saint François d’Assise. C’est un ravissement de déambuler dans ce bâtiment aux perspectives harmonieuses. Nous découvrons en plus des peintures religieuses, une bibliothèque et une collection de véhicules anciens.

   


C'est dans une camionnette remplie de jouets en bois (jolie clin d'oeil, car quasiment au même moment, l'Ecole de Broquies qui nous suit dans nos aventures depuis le début, réalise leur spectacle de fin d'année, en grande partie sur le thème de notre voyage) que nous quittons la ville de Guadalupe pour la charmante ville d' Aguascalientes.


Nous y visitons en premier lieu le musée national de la Muerte, nous en ressortons un peu déçu. Il faut dire que la qualité des musées est tellement exceptionnel au Mexique que nous devenons sûrement un peu difficile.


    


La ville elle, est superbe, il est bon de s'y promener. Une ambiance paisible y règne et nous prenons le temps de traîner dans un parc; admirer l'intérieur de la cathédrale ou  d'autres édifices qui jalonnent la ville.

    
Promenade dans Aguascalientes

    
Parc d'Aguascalientes


Il est temps de reprendre le stop, ce n’est jamais simple de sortir des villes. Même pour nous qui commençons à être bien exercés. Nous nous mettons après un feu de signalisation pour que les gens aient le temps de nous voir. A cet endroit c’est la valse des petits vendeurs en tout genre et des laveurs de pare brises. Nous sommes interloqués quand deux enfants d’environ 10 ans font à chaque arrêt de voitures une représentation de Lucha Libre (catch Mexicain). Ils sont impressionnants de vrais petits danseurs et n’ont pas peur de se catapulter à même le bitume. On n’en oublie parfois de tendre le pouce.

Une voiture s’arrête pour nous avancer, très vite nous sympathisons avec tout les occupants de la voiture. Bob un Native Américain au volant, sa jeune femme Mexicaine Sol à ses côtés Juste derrière les parents de sol et nous au fond de la voiture familiale. Ils nous invitent à venir chez eux. C’est une famille simple et pourtant ils nous accueillent avec grande qualité. Ils font des courses spécialement pour nous régaler de poulet mode Mexicaine. La famille est nombreuse à l’image des familles Mexicaines. Il y a la grand-mère les parents les enfants et les petits enfants. Nous les impressionnons en croquant le piment sans trop sourciller. Il faut dire que l’Asie nous a bien entrainé. A la fin du repas Laura est pris à part avec les femmes et moi j'entre en discussion avec Bonifacio le papa de Sol notre hôte. Nous terminons la soirée en expliquant à toute la famille notre voyage de la vie en France et des différences entre nos deux pays, tandis que Bob le mari de Sol est entrain de nous préparer notre chambre pour la nuit dans une maison rien que pour nous.

 
Une partie de la famille de Sol et le panneau qui nous a aidé à expliquer notre trajet et démontrer que malgré un salaire moyen qui n'a rien à voir avec celui du Mexique que la vie est trés chère en Europe.

Le lendemain c’est Sol elle même qui vient nous chercher en voiture. Elle est fière car nous sommes ses premiers passagers, faut dire qu’elle n’a pas le permis. Nous partons ensuite dans la petite ville rejoindre l’un des membres de la famille qui est cireur de chaussures. Sol prend grand plaisir de faire le guide de la ville.

   
Sol nous guide dans sa ville natale "Encarnación"  et de son parc étonnant par ces centaines d'oiseaux blancs


Nous terminons cette matinée très sympathique à manger autour de notre cireur de chaussure qui continue son travail. Le moment est charmant, nous prenons plaisir de plaisanter tandis que les enfants réalisent un bouquet pour Laura avec des fleurs du parc. Après une photo avec toute la famille Bob, Sol et sa maman nous avancent de 6 Kilomètres pour nous amener à un emplacement idéal pour notre stop. C’est trés émus que nous les quittons, eux ils auraient aimer nous garder encore quelques jours, mais notre route est encore bien longue pour nous permettre de rester. Nous les garderons c’est sûr dans nos coeurs de voyageurs et nous garderons contact par la magie du net.

     

    
 

LE PARTAGE C'EST LE BONHEUR !!!

Le lieu choisit par Bob est excellent, puisqu’à peine 5 minutes après avoir tendu le pouce un gros camion à double remorque nous prend directement pour Guadalajara. Ville dont nous vous raconterons ses splendeurs très prochainement.



GUADALAJARA LA MAGNIFIQUE !
5 JUILLET 2015


Guadalajara étant la deuxième plus grande ville du pays nous ne pouvions pas passer à côtés.

Elle a donné au Mexique la tequila, la musique mariachi, le sombrero, les charreadas (rodéos) et la danse du chapeau mexicain. Si c'est une cité effervescente elle reste malgré tout bien agréable pour s'y promener et prendre du bon temps. Elle a su marié un peu comme Monterrey l'art d'aujourd'hui et son passé.

Suivez nous dans notre ballade et n'hésitez pas de regarder les commentaire pour un peu mieux connaître Guadalajara.

     
Tout d'abord quelques photos prisent dans la ville.
  

La place du vélo y est importante...
    

... et celle de la culture aussi


Jolie clin d'oeil, seul drapeau encore en place sur cette place est celui de la France !!! Quand on vous dit que nous croisons souvent des coïncidences assez incroyable.

 
  

Ce musée raconte l’histoire de Guadalajara et de sa région depuis la préhistoire jusqu’à la Révolution. Le rez-de-chaussée accueille une section d’histoire naturelle. Le musée compte également des expositions sur la vie des populations indiennes et une splendide collection de céramiques précolombiennes datant de 600 av. J.-C., comprenant notamment des figurines, ainsi que des objets en or et en argent. Les étages sont consacrés aux peintures coloniales évoquant la conquête espagnole, et à des allégories religieuses plus classiques. La section traitant de la Révolution montre les armes, les uniformes et les bureaux des grands rebelles du Mexique.

 
A l'intérieur du musée un avocatier de 10 mètres, çà change des rares avocatiers que nous voyons en France !!!

    
Comme si vous y etiez 1
Comme si vous y etiez 2
Guadalajara est la capitale de l'État de Jalisco, et possède donc son gouvernement : Le Palacio de Gobierno, qui abrite des services de l’état, fut achevé en 1774. Ouvert au public, l’édifice vaut le détour, essentiellement pour ses deux impressionnantes fresques murales réalisées par l’artiste local José Clemente Orozco (1883-1949). La plus frappante, un portrait datant de 1937, domine un escalier intérieur.


  
  
Comme si vous y etiez
Théâtre Degollado, il nous a vraiment impressionné par sa beauté et ses dimensions. Il fut inauguré cinq fois, la première avant d’avoir été conclu en 1866, avec l’opéra "Lucia di Lammermoor" de Gaetano Donizetti avec comme chanteuse principale la diva Ángela Peralta ; et la dernière le 8 septembre 1964. Il possède un porche avec 16 colonnes de style corinthien, une salle de spectacles de 20m de long et 18m de large et dont la capacité d’accueil est de 1600 spectateurs. Son vestibule de forme ovale, mesure 10m de long et le bâtiment, de style néoclassique, a une hauteur de 22.5 mètres. Tout au long de l’année le Théâtre Degollado, actuel siège de l’Orchestre Symphonique de Guadalajara, accueille une multitude d’évènement culturels nationaux et internationaux.L’intérieur, rouge et or, est couronné par une fresque de Gerardo Suárez inspi- rée du 4e chant de La Divine Comédie de Dante. Au-dessus des colonnes de la façade, une frise représente Apollon et les Neuf Muses. Il est notable qu'un soir par semaine la salle ouvre ses porte pour un opéra ou un concert gratuit !

     
La lucha libre sport spectacle culte au Mexique, nous n'allons pas rater une soirée dans une des places cultes avec des stars comme Mistico, Rey Essorions, Maléfico etc... L'ambiance est très populaire, que ce soit les enfants ou les adultes arborent sur leur visages les masques de leurs Luchadors préférés. Ca crie, ça chante, on supporte où on se moque le camp des gentils ou des méchants dans une ambiance un peu folle. Bien loin du catch américain que nous avions vécu au début de notre voyage Amériquain . Les fresques ont été prises en photo à l'intérieur et à l'extérieur de l'aréna

   
Cette cathédrale aux tours jumelles constitue le symbole et le grand repère de la ville. Commencée en 1558 et consacrée en 1618, elle est presque aussi ancienne que la ville. Ses tours, reconstruites en 1848 après un tremblement de terre, sont beaucoup plus hautes que celles d’origine. L’intérieur renferme de massifs piliers de style toscan dorés à la feuille et onze autels richement ornés offerts à Guadalajara par le roi Ferdinand VII d’Espagne

   
Comme si vous y etiez
L'Instituto Cultural de Cabañas est un autre joyau architectural de Guadalajara. Il est inscrit depuis 1997 sur la liste du patrimoine mondial. Bâtiment néoclassique enchanteur, il renferme plusieurs fresques murales modernistes de José Clemente Orozco, parmi les plus belles de la ville.Cet édifice magnifique, abritant une foule de cours à arcades, fut fondé par l’évêque Don Juan Cruz Ruiz de Cabañas et bâti d’après les plans de l’architecte espagnol Manuel Tolsá, entre 1805 et 1810. À l’origine orphelinat et hospice pour invalides, il eut cette fonction 150 ans durant, accueillant jusqu’à 500 enfants en même temps.

 

 


URUAPAN LE PRINTEMPS ÉTERNEL !
7 JUILLET 2015
 

Cette ville de Guadalajara fut un régal des yeux. Chaques étapes Mexicaines jusque là ne fut pour nous que surprise et nous ravirssement. C'est donc avec curiosité que nous reprenons les routes du Mexique en direction de l'état du Michoacán. A peine 40 kilomètres d'Uruapan nous traversons la capitale Mexiquaine de la guitare et du violon qu'est la ville de Paracho.

 

 
Le Mexique nous adorons ! Par contre nous qui aimons la nature et les petits villages, nous n'avions vu du Mexique surtout que des grandes villes. Uruapan arrive à point sur notre parcours Mexicain ! Lorsque le moine espagnol Fray Juan de San Miguel arriva ici, en 1533, il fut si impressionné par la force féconde du fleuve qu’il donna à la région le nom de purépecha d’uruapan, qui peut se traduire par “printemps éternel”. Ici la nature est imposante, la ville d'ailleurs est la capitale mondiale de l'avocat ! 
Elle est agréable et vivante, la culture tient une place importante comme dans toute les villes que nous avons traversé jusque là.

  

Rues d'Uruapan et vendeur de gâteaux... ne cherchez plus les gâteaux, ils sont dans son drôle de chapeau.

 


En poussant des portes parfois nous faisons de belle découverte comme ici en découvrant cette manufacture textile du XIX eme siècle !


 Notre grand coup coeur dans cette ville est un parc où l'homme à su mettre son savoir pour s'éclipser et mettre en valeur une nature fantastique. Le Parc “Eduardo Ruiz”: C'est l'unique parc national à l´intérieur d'une ville. Le fleuve Cupatitzio y prend naissance. Cupatitzio en langue purépecha signifie "fleuve qui chante".  C’est un modèle d’architecture paysagiste par ses chemins ombragés, ses ponts, ses cascades et ses parterres de fleurs . Des sources cachées, des ruisseaux dévalent les collines. Des papillons immenses virevoltent à des dizaines mètres de hauteurs. Les oiseaux par leurs chants semblent accompagner celui des cours d'eau. Le lieu est tout simplement magique ! Un régal pour faire de la photo. J'y aurais passé des jours sans me lasser. Nous sommes ravis par ce moment, décidément le Mexique continue à nous charmer de la meilleure des façons.

La légende du lieu: Il existe plusieurs versions de cette légende mais toutes coïncident avec le fait qu’en 1530 la région souffrit une terrible sécheresse qui motiva le frère Juan de San Miguel à se diriger à cet endroit et prier pour le retour de l’eau. Soudain, le diable apparut ... Certains disent que la forme incrustée au sol et de laquelle jaillit dès lors une source représente la forme de l’un des genoux du moine lorsqu’il s’agenouilla pour prier ; d’autres, qu’elle fut crée par le démon lorsqu’il trébucha en tentant de s’enfuir de la grotte.

   
 
 
  
 
  
Parc extraordinaire au coeur de la ville !!! Observez bien la dernière photo et vous verrez un homme plonger.

N'hésitez pas de partager et/ou de laisser un commentaire. Nous sommes toujours ravis de vous lire et nous donne des forces dans notre voyage !

 



NOTRE PREMIÈRE PYRAMIDE !
8 JUILLET 2015

A 30 kilomètres d'Uruapan se situe le village de Tingambato. Ce petit village sympathique du Mexique possède des vestiges d'un site cérémoniel qui fut actif entre 450 et 900.



Ils Témoignant de l’influence de Teotihuacán, le site comprend deux places, trois autels, un terrain de jeu de balle (rare dans l’ouest du Mexique), une pyramide à degrés, et une tombe souterraine dans laquelle on a découvert un squelette et 32 crânes (on se demande s’il s’agissait de décapités ou de trophées rituels). Nous sommes ravi de pouvoir grimper notre première pyramide. Nous avons de la chance nous sommes les seuls, notre imaginaire peut vagabonder.

 
 


 



PAISIBLE VILLE DE PATZCUARO
13 JUILLET 2015
 

La ville de Patzcuaro est perchée sur les hautes terres du Michoacán (2175Mètres). Les artisans des villages environnant viennent y vendre leurs productions, et leurs présences, ajoutées à l’histoire dramatique de Pátzcuaro et à sa splendide architecture, confère à la ville son caractère singulier. Le centre se distingue par ses imposantes églises, dont une basilique à flanc de colline. Jusque là nous aimions beaucoup les maisons colorés du Mexique. En Arrivant à Patzcuaro quel fut pas notre surprise de découvrir des maisons aux teintes uniques: Blanche avec une bande couleur brique d'environ 1M50 partant du sol courant de maison en maison. Nous tombons de suite sous le charme de la ville.

  


L’ambiance y est magique, l’atmosphère qui y règne est en même temps sereine et animée par des orchestres, artistes de rue et "danses des vieux".


La DANZA DE LOS VIEJITOS. La danse des petits vieux, fait partie de la culture préhispanique traditionnelle, dansée par les Purépechas, Indigènes du village de Patzcuaro, et de la région du Michoacán, consacrée dans les temps préhispaniques aux Dieux anciens, comme le Dieu du feu « Huehueteotl ». Les costumes sont inspirées des habits paysans de la région. Les danseurs miment des vieux pour accélérer et se transformer en une danse rapide. Les chaussures claquent le sol représentant les quintes de toux ainsi que les chutes que peuvent avoir les vieux. Les danses pré-hispanique ont une connotation avec le sacré, dans ce cas on demande la santé tout au long de sa vie, et surtout la vieillesse et bien d'autres choses encore.

Nous y passons vraiment un moment d’exception loin de notre voyage trépidant, qu’il est bon de se poser sous des arcades en sirotant un café, cela nous rappelle un peu la France.

  


C'est une joie de déambuler dans les rues et découvrir des boutiques d’artisans, qui sont souvent répartis à l’intérieur de grande villa. Si à Istanbul nous avions été impressionné par l’art de l’achalandage, là nous le sommes par la beauté des boutique et des objets. Si on était pas sans sou, sans maison et en mode auto-stop nous serions revenu avec des valises remplis pour décorer entièrement notre chez nous.

    

Résumer Patzcuaro à une ville d'artisans serait une énorme erreur. Vraiment cette ville du Michoacán est un grand coup de coeur !!! Nous nous y senton bien et sûrement pour la première fois du voyage on rêverait presque de s'y installer. Nous allons essayer de vous montrer par les photos qui viennent pourquoi nous avons craquer pour le lieu.
 

   
Parque nous y mangeons bien...

     
Parceque les gens sont beaux...

  
Parceque c'est beau ...

  
Pour sa bibliothèque...

    
Pour les environs...

Parcequ'on y est bien et pour bien d'autres raisons que vous découvrirez dans la galerie photo du voyage

Bonus : Histoire de Patzcuaro

Pátzcuaro fut la capitale des Tarasques (connus également sous le nom de Purépechas) de 1325 à 1400 environ. À la mort du roi Tariácuri, le royaume devint une ligue regroupant trois entités : le Pátzcuaro, le Tzintzuntzan et l’Ihuatzio. Cette ligue repoussa les attaques répétées des Aztèques et (ceci expliquant peut-être cela) réserva un bon accueil aux Espagnols lorsqu’ils débarquèrent pour la première fois en 1522. Mal leur en prit. Les Ibères revinrent en 1529, conduits par Nuño de Guzmán, un conquistador d’une cruauté légendaire.

Guzmán régna six années et sa barbarie envers les populations indiennes prit de telles proportions que le gouvernement colonial le rappela en Espagne (où il fut arrêté et finit sa vie en prison) et envoya Vasco de Quiroga, évêque de Mexico et juriste respecté, pour remettre de l’ordre. Arrivé en 1536, celui-ci fonda des coopératives villageoises inspirées des idéaux humanistes du livre Utopia de Thomas More (publié en 1516).

Afin d’échapper à la dépendance à l’égard des propriétaires miniers et fonciers, Quiroga encouragea l’éducation et l’autosuffisance alimentaire des villages purépechas du Lago de Pátzcuaro, les villageois participant tous à part égale à la vie de la communauté. Il aida aussi chaque village à développer son propre artisanat. Les communautés “utopiques” déclinèrent après sa mort en 1565, mais les traditions artisanales continuent de prospérer. “Tata Vascu”, comme l’appelaient les Tarasques, demeure à juste titre hautement révéré, comme en témoignent les rues, places, restaurants et hôtels du Michoacán qui portent son nom.

Source: Lonely Planet