SWAYAMBHUNATH OU LE "TEMPLE DES SINGES"
12 DÉCEMBRE 2014


Pour ne rienne vous cacher, Katmandou est pour nous une belle ville, mais trop touristique à notre goût.

Il faut dire que le choc est grand, avec ce que nous avons vue précédemment en Chine. Ici le'occidental n'est plus une curiosité mais un véritable réservoir à argent, impossible de s'arrêter pour regarder quoi que ce soit sans se faire interpeler d'une manière ou d'une autre pour de l'argent (mendicité, taxis, pousse-pousse ou vente de divers objets). Nous qui cherchons les rencontres humaines, c'est pas vraiment l'idéal. Vivement que nous retrouvons les routes du Népal.
En attendant direction Swayambhutna plus connu sous le nom de "Monkeys Temple".
Trois petit kilomètres à travers Katmandou et nous voilà devant les 365 marches de Swayambhunath.

           


D'aprés Wikipédia:"La vallée entière était occupée autrefois par un lac immense, dans lequel a grandi un lotus. La vallée fut alors appelée Swayambhu, signifiant "auto-créé." Le nom vient d’une flamme auto-générée éternelle (svyaṃbhu) sur laquelle a été construit plus tard un stūpa.

Le Bodhisattva Manjusri eut un vision du lotus à Swayambhu et s'y rendit pour le vénérer. Voyant que la vallée pouvait être une bonne base pour rendre le site plus accessible aux pèlerins humains, Manjusri de son épée ouvrit un passage à Chovar. L'eau fut drainée du lac, quittant la vallée dans laquelle Katmandou se trouve maintenant. Le lotus s’est transformé en une colline et la fleur est devenue le stupa de Swayambhunath.

La montée est rude mais pas si désagréable, on prend le temps d'observer les singes déambuler entre les statues et Katamandou en contre bas.
Arrivé tout en haut impossible d'esquiver le paiement (pas pour les locaux) de l'entrée.

        


Nous avons sûrement de la chance, les touristes ne sont pas si présents et respectueux de l'endroit à part deux américaines "aux formes plastifiées" grimpées sur des statues sacrées posant pour leur appareil photo comme des pinups, chassées magnifiquement par une none Bouddhiste par des grands : "No Good!!! No good!!!" les blonde décolorées rétorquant à coups de pieds et de poings, mais la none fut la plus forte.


 

A part ce moment de Kungfu le moment est vraiment appréciable, nous pouvons prendre notre temps contempler cet édifice accompagnés par les odeurs d'encens et aux sons des prières et des musiques Bouddhique.

  


L'ambiance est rempli de spiritualité où même les hindouistes pratiquent. C'est une des caractéristiques de Katmandou de voir les religions se côtoyer avec tant de facilité et simplicité.
Nous aimons ces endroit où le temps semble aller à une autre vitesse où la visite n'est ni guidée ni chronométrée. 


Pour être au coeur de Monkey Temple avec google map 

SWAYAMBHUNATH

SWAYAMBHUTNATH2
SWAYAMBHUNATH3
Vue de Katmandou SWAYAMBHUNATH

B
ONUS
 



ROUTE DU NÉPAL (DE KATHMANDOU VERS L’INDE)
19 DÉCEMBRE 2014

 


Ce n’est pas faute d’avoir essayé le stop au Népal, nous n’y sommes pas arrivés. Il faut dire que trois voitures sur quatre sont des taxis. Le temps que nous essayons de faire comprendre aux taxis que leurs prestations ne nous intéressent pas la quatrième voiture file sous nos yeux.
Du coup pour rejoindre la frontière de l’Inde nous nous rabattons sur le bus.
Nous pouvons diviser les bus du Népal en quatre catégories.
La première sont les bus pleins de couleurs, ils sont souvent bien cabossés et rafistolés de toute part et il n’y a aucune garantit d’avoir une place assise voir une place tout simplement à l’intérieur du bus (vue des gens accrochés à l’extérieur du bus). C’est le bus des locaux car les prix sont imbattables.
La deuxième catégorie c’est écrit dessus les bus « Tourists », ils sont beaucoup plus sobres et surtout beaucoup plus sûr car dans un bien meilleur état, place assise assurée.

La troisième catégorie c’est toujours écrit dessus « Only tourist », si si ce n’est pas une blague ! Ils ressemblent trait pour trait à la catégorie précédente juste un petit peu plus classe, une boisson offerte et on est juste entre touriste.
La quatrième est la compagnie green line, c’est les bus super classe avec boisson et repas servis. Cette fois le Népalais est autorisé mais comme il ne peut pas payer sa place, les touristes restent toujours entre eux…

Vous nous connaissez, notre goût des couleurs nous fait choisir le premier. Déjà première aventure avant le départ est de négocier le prix sans oublier de regarder si les pneus ne sont pas lisses (des pneus en parfait état faut pas rêver…) et l’état du chauffeur.
Ensuite nous pouvons prendre place, chaque fois, les gens sont amusés en nous voyant, ils n’ont pas l’habitude de voir des occidentaux dans leur bus.

Premier trajet Katmandu - Pokhara. Nous trouvons des places assises, les sacs sur nos cuisses, par contre il faut savoir que le bus n’est pas conçu pour les jambes des européens (Les Népalais sont de petites tailles) du coup nos genoux touchent les fauteuils de devant.

 

C’est parti pour 5 heures de routes cabossés, des descentes impressionnantes au bord de ravins vertigineux (Himalaya oblige, nous apercevons l’Anapurna au loint). Le bruit de taule est incessantes et à chaque virage à droite un grand « clang »métallique retentit. C’est un vrais tour de manège à sensation ! On en sourit même si parfois on serre les fesses surtout quand on croise un autre bus ou pire quand les deux pilent parce qu’ils se retrouvent face à face! 


Au bout de 3H30 le bus s’immobilise, le chauffeur descend et inspecte l’arrière du bus, on doit descendre apparemment le bus n’est plus en état pour rejoindre Pokhara et nous montons sans attendre dans un autre bus. Conséquence nous sommes encore plus serrés, mais plus de grand « clang » au virage à droite mais un grand « wroom » dans les virages à gauches et une odeur d’essence et de brulée se propage de plus en plus le long des kilomètres. C’est de nouveau la panne! Le chauffeur réussit toute fois à réparer et nous voilà à Pokhara.

Le lendemain, pas découragé nous reprenons un bus tout colorés, nous préférons cent fois être au coeur de la population que le bien être d’un car climatisé aux larges fauteuils.


C’est reparti les paysages sont fabuleux et la nature luxuriante (bananier, cocotier, mandarinier etc…) mais frustrant de ne pas pouvoir prendre de photos tellement nous sommes secoués.

Nous arrivons à Butwal où nous passons la nuit. Nous avons bien gagné notre journée à Lumbini, lieu de naissance de Siddhārtha Gautama futur Bouddha. C’est un des quatre pèlerinages les plus importants pour les Bouddhistes. Le lieu est parfait pour se reposer des routes Népalaises, il est calme et serein, la majorité des visiteurs sont des pèlerins et les touristes sont respectueux, ce qui permet d’installer une atmosphère pleine de spiritualitée et de méditation. 

   

 

 




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